Haïti Cette Partie Inconnue qui Émerge de Noms Connus d’un Pays Méconnu

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini

En dépit du chaos il y a l’espoir, il y a l’action. Deux recettes (2) philosophies, elles accostent contre vents et marées, les racines du pays …sont profondes et vivaces. Ce sont des noms connus dans un pays méconnu. Cette partie inconnue émerge du chaos quand on la croyait perdue, pour restaurer les noms, l’âme haïtienne, l’autorité de l’État. Elle possède ses cartes, ses atouts, ses alliances. Haïti va étonner une fois de plus nous dit un de ces enfants du pays. Haïti porte son nom : chériefemme d’accueil, mère patrie, Ayiti Toma… . Analogie ͢

Quand la France s’épuise à Matignon, elle puise dans Bailly de la Poste ! Bailly, ce n’est pas une intrusion ni une proposition, mais l’histoire de deux Républiques se ressemble parfois avec un écart centenaire. Je veux parler ici de politique, de révolution, de révoltes au domestique. D’espoir !

S’il y a tant d’exclamations, c’est que je suis dans le pays où chaque nom porte une histoire en même temps sans histoire. Celle-ci oubliée depuis l’héritage de 1804, il a fallu continuer à simuler le marronnage afin de tromper la vigilance de l’Europe. L’Amérique n’étant pas une alliée, elle est affairiste. Si la relation était à saveur de coercition, l’horloge haïtienne renaît. Si la résilience est le label national l’affaire est-elle devenue viscérale au point de vivre dans une mémoire sémantique qui trompe la mémoire procédurale, même le sujet. Les théories pleuvent, se bousculent, le drame par contre se joue ric-rac au terme de ces noms inconnus, connus de l’histoire tumultueuse, connue d’Haïti. L’histoire cachée vient de se dévoiler sur les ondes de choc où la résilience bouscule : psychologie, santé mentale, neurosciences de tout expert. NB ceux de l’OMS aussi, en rôle depuis le turbulent séisme du 12 janvier 2010. Le critique de cinéma devrait en tenir compte, car Spielberg & Godard sont absents du siège.

[Me Morin, avocat, animateur de radio, dans une invective contre Jovenel Moïse à qui il réclame la démission sans condition et l’accuse d’avoir outillé assassins et gangs criminalisés, lâche en désespoir de cause, la version cachée du marronnage contre le Code noir évincé, non brûlé. Suite à la rumeur qui veut que l’armée RDéenne ait pénétré le sol sacré haïtien. Je cite : «au bandit du gang armé qui tue, s’il vous reste une seule cartouche, ne la gaspillez pas contre vos frères, mais réservez-la au soldat dominicain qu’on a envoyé nous envahir, car cela ne doit avoir lieu dans le pays que Dessalines nous a laissé en héritage»]. Je crois en fait l’humoriste algérien, Felag, le seul à traduire ce profond paradoxe. La rencontre !

Notre interlocuteur s’appelle Jean-Pierre Bailly (bulldog), un train et des rails se dessinent

Juin 2019, une nouvelle histoire commence ici. Je suggère ma compréhension, car on sonne les matines dans le pays où le nom de l’étranger est plus sympathique au tympan endogène, que celui de la dévotion dut au dieu tutélaire. Celui-ci est multiple, bicéphale, multi Céphale, marié, en trinité avancée, même en guerre contre lui-même. C’est de là, legba réputé ouvrir les portes, signe d’immixtion de son nom : «legba louve barye», là où les portes sont encore closes dit-on, après 217 ans d’indépendance. D’où les rails du développement tardif. Vox populi vox Dei, Jovenel Moïse doit quitter le palais. Jean-Pierre Bailly avance l’autorité/ANHT.

Un nom émerge : Bailly. C’est dans ce contexte que Jean-Pierre Bailly nous présente famille, frère sœur. Dénominateur commun du pays : les femmes, les femmes pour tous sortes de raison sauf la présidence. Jean-Pierre jure que par la femme, il veut une femme présidente. Il aime trop les femmes. Mention associée inscrite sur l’album de l’école secondaire Georges Vannier à Montréal. Juriste expert criminaliste, Garry Romulus Dieuveille, autre nom, certifie le tag que connaissait cette promotion des années septante de Geroges Vannier. Bailly !

Cette fratrie, c’est la horde des enfants de roro Bailly, un nom qui porte son histoire. Si la diplomatie dans les relations internationales pèse du poids du dialogue tinté de politique, l’aspect commerce des échanges internationaux est cet axe qui a toujours tenu la tête hors de l’eau, heureusement pour le pays. C’est la compréhension édifiée des années nonante d’une femme dont nous n’avions pas pu retracer. L’âge a dû s’en charger d’elle, Gladys Lavelanet était d’un avis critique rassembleur. Elle racontait avoir éduqué ses (3) filles toute seule après deux mariages infructueux avec Raymond Archer d’abord, et Robert Rouzier ensuite. Elle connaissait Roro Bailly de Bazar Oriental devenu Oriental Market reconverti en DOBACO. Il a nourri toute une génération qui a pris la relève avec d’autres ambitions. Patrick Bailly, fils ainé de roro Bailly nous en parle. Il y a aussi son frère Gilbert, le proprio de Muncheez. Et la sœur, dans les produits de laboratoire. Ils ont l’international en commun.

Muncheez est ainsi devenu le symbole d’une nouvelle génération qui veut exporter en plus de nourrir l’intérieur. Toute une ambition dans un pays sous perfusion, qui avait traversé la frontière pour s’élargir à Santo Domingo. Il se verrait aussi à Montréal en affinité avec la grande communauté croissante haïtienne. Voici comment JPB a défini Munchezz dont le fameux Gili’s berger à la sauce tamarin : a restaurant on the outskirts of Port-au-Prince is taking up the slack left by still-incomplete relief efforts and feeding 1,000 hungry and homeless Haitians a day—for free. Before the earthquake, Muncheez was a pizza joint too expensive for most people in the area. But after the quake, its owner realized all his supplies would soon spoil. “So instead of losing the food,” he tells NPR, “we said let’s cook the food and give it away.”

Jean-Pierre pour sa part vend une idée pour une solution haïtienne.

Pourquoi et comment Bailly

L’intention est négative dans le sens néant du terme. En outre, l’histoire de ce pays rappelle sans cesse celle de la France évincée en 1804, d’où des relations parfois privilégiées à cause d’une part de culture partagée, et souvent litigieuse à cause de moult contentieux encore générateurs de stigmates. Pourquoi donc ces noms partagés avec la France et souvent déformés avec les É. U. d’Amérique, sur la ligne de la Louisiane vers la Floride jusqu’à Port-de-Paix ? Bailly, Baker, Valbrun… tant d’autres encore. Ces noms sont profondément haïtiens à saveur de 1804, c’est-à-dire par l’adoption ancestrale de la lignée dessalinienne, ou le rapport direct depuis l’indépendance. Un bref rappel, les racines sont toujours heurtées par le constat du 10 juin 2019 ou 157 ans de diplomatie américaine en Haïti, d’après les archives du Haiti Sun de mai 45. Il y a eu de Mackenson, Godson, des Emerson des Wilkenson, puis des enfants nés de viols de soldats américains dont un célèbre écrivain dont nous taisons le nom ici. Il a gardé l’ascendance française et a renié l’américanisme pendant longtemps. Ou, Coleman Levingson Blease ou le racisme de Robert P Lyles Jr dans World Works Magazine reporté dans le débat présidentiel de 2020 sur la suprématie blanche, aux yeux des Haïtiens vivants aux US. Jean-Pierre Bailly lui, nous parle même de pwezidan Moïse à Milot, c’est-à-dire Moïse Jean-Charles, tant il est engagé sur l’héritage dessalinien avec chalito Baker.

Il m’a fallu les fractions de sept têtes d’homme choisi pour apposer le spectre d’une tête de femme quelconque pour faire naître l’image de la tête d’un enfant de 1804 de Dessalines, dans un pays réputé mystique pour la collectivité.

Consulté sur le sujet, Ady Jeangardy un lecteur inspiré en l’occurrence, reste muet.

C’est dans ce contexte de recherches que j’ai comparé : Haïti, France, É. U. aussi. Surprise émotion se mêlent à : Flon Fleury Pierre Joseph Rébu.͢


Cette thématique est de sept (1/7) pour le traitement du sujet. Bonne Lecture !